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Dans les yeux de Jeanne au théâtre du Funambule

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DANS LES YEUX DE JEANNE

 

«La tactique du gendarme», «Salade de fruits», «La grande vadrouille», «La cuisine au beurre»...Bourvil, André Raimbourg de son vrai nom, fait partie de ces grandes figures que l’on connaît sans vraiment les connaître. 

 

Il est né le 25 juillet 1917 en Normandie. 

D’abord boulanger, il tombe en admiration devant Fernandel et décide de tenter sa chance à Paris avant de s’élever au rang de vedette (grâce à «La traversée de Paris»). 

Comme beaucoup de jeunes artistes il démarre par quelques figurations et participe à un télé-crochet qu’il remporte avec le titre «Ignace».

En 1942, André Raimbourg devient Bourvil afin d’éviter toute confusion avec son cousin Lucien Raimbourg déjà acteur.

 

Le spectacle « Dans les yeux de Jeanne» que nous avions découvert l’année dernière au Théâtre du Gymnase, porte le prénom de celle qui ne cessera jamais de l’aimer et de le soutenir : sa femme Jeanne Lefrique. 

Il raconte le destin de cet homme plein d’humour et de tendresse. 

 

C’est l’auteur lui même, Guillaume Sorel, qui se glisse dans le fameux costume noir avec le pantalon un peu court et la veste étriquée. 

Si vous le croisez dans la rue ça ne vous sautera peut-être pas aux yeux. En revanche, quand il entre sur la scène du théâtre Funambule, la ressemblance est saisissante !

Mais attention, à aucun moment il ne «singe».

Il aurait été beaucoup trop simple de rester dans la facette «benêt» dont tout le monde se souvient. 

Loin s’en faut ! Il explore plutôt le côté drôle et tendre du personnage. 

 

La présence toujours bienveillante, encourageante de son épouse (joliment interprétée par Marianne Millet lors de la représentation à laquelle nous avons assistée) renforce la dimension intimiste du spectacle tout comme le fait qu’il n’y ait qu’un piano (mais quel piano que celui de Simon Froget-Legendre qui jouait ce même soir) pour les accompagner.

 

Si on ajoute la mise en scène simple mais efficace et tellement bien servie de Juliette Baucher on ne peut qu’être touchés par la douceur, la poésie et la délicatesse de l’oeuvre.

 

Si on aime Bourvil c’est gagné d’avance mais dans le cas contraire vous pourriez bien changer d’avis et si tel n’est pas le cas vous reconnaîtrez au moins la justesse et la prouesse réalisée par les trois artistes sur scène ainsi que la qualité du travail d’écriture. 

 

Donc, dans tous les cas, rendez-vous AVANT LE 2 FEVRIER du mercredi au samedi (à 19h30 ou 21h en alternance) et les dimanches à 16h au théâtre du Funambule.

 

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De Guillaume Sorel

Mise en scène Juliette Baucher

Avec Apolline Andreys en alternance avec Marianne Millet, Guillaume Sorel, Benoît Dupont en alternance avec Simon Froget-Legendre ou Julien Mouchel

Scénographie Bastien Forestier Richard

Costumes Salomé Brussieux

attaché de presse : Guillaume Bertrand 

 

 



31/01/2020

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