Musical
Le chœur à l’horizon
Hier soir avait lieu au Théâtre Saint Léo, la première représentation de la chorale professionnelle « Le Chœur à l’Horizon » dirigée par Nima Santonja.
Ils nous ont présenté LE PRINCE D’EGYPTE, concert thématique autour de l’œuvre de Stephen Schwartz.
De Wicked à Godspell en passant par Le Bossu de Notre-Dame, nous avons pu redécouvrir l’œuvre d’un des piliers de la comédie musicale américaine.
Découvrez les en vidéo avec ce medley
Il reste de la place pour la représentation de ce soir.
C’est à 20h au Théâtre Saint-Léon
11 Place du Cardinal Amette, 75015 Paris
(Métro 6, La Motte Piquet Grenelle)
Tarif : 14€ en prévente / 15€ sur place
Lien vers la billetterie : https://www.billetweb.fr/concerts-du-choeur-a-lhorizon
Direction : Nima Santonja
Musiciens : Arzhel Rouxel (piano), Simon Lemonnier (batterie), David Huang (guitare)
Choristes : Antoine Auffray, Pauline Auriol, Anissa Bellone, Gabrielle Besse, Suzie Cahn, Pablo Cherrey-Itturalde, Laurine Dalbin, Lisa Delsart, Alexandre Desbois, Stéphane Duré, Danny Harper, Damien Henry, Charles Huet, Ophélie Joh, Léa Kaplan, Stéphane Lamberto, Solène Mairesse, Anaïs Marais, Dov Milsztajn, Lucas Mong-Mane, Camille Léonard, Noé Pflieger, Cindy Renou, Charles Schmitt, Lisa Sobolev, Zoé Terreaux, Julie Vautier, Sacha Waltham.
« Three to One « Classe Libre Comedie musicale du cours Florent
Félicitations aux élèves de la CLASSE LIBRE du Cours Florent Comédie Musicale qui nous ont offert hier au Théâtre Mogador le spectacle qui conclut leur année.
Le spectacle « Three to one » a réuni les 9 élèves de cette classe libre promotion 3.
Des Artistes aux personnalités uniques qui se rencontrent au cours d’une audition et offrent un medley de comédies musicales telles que Cabaret, A Chorus Line, 42nd street, Into the wood ou encore Grease.
C’est un travail extraordinaire encore plus impressionnant quand on sait l’année compliquée qu’ils viennent de passer, qu’ils nous ont présenté, digne de grands professionnels
Il est plus que certain qu’on les reverra très vite sur scène.
Un grand Bravo à toute l’équipe pédagogique.
avec Axel Prioton, Pénélope Beaulieu, Vincent Vanhee, Maïa Girard, Louise Larret, David Dax, Camille Monnin, Alice de Ferran, Joseph Cange
Sous la direction artistique de Veronique Bandelier et Frédérique Farina
Direction musicale : Dominique Trottein, chorégraphies dirigées par Emmanuelle Guélin et Dorel Surbeck
Avec le regard avisé de Sandrine Seubille et Alexandre Faitrouni.
#classelibrecomediemusicale #coursflorent #stageentertainment
credit Photos : Maïna Salmon
Miss Saigon - Cours Florent comédie musicale
MISS SAIGON
Nous sommes le samedi 12 juin et il fait assez chaud sur Paris encore plus dans la salle où nous accueillent les troisièmes année de la section Comédie Musicale du Cours Florent. Cela contribue peut-être à nous embarquer pour le Vietnam et plus précisément à Saigon...
Moins connue du grand publique français que «Les Misérables», cette œuvre signée par le même duo Alain Boublil pour le livret et Claude-Michel Schönberg pour la musique n’en reste pas moins un incontournable.
«Miss Saigon» crée en 1989 s’est joué dans le monde entier et a obtenu de nombreuses récompenses.
Plus qu’inspiré de «Madame Butterfly», l’opéra de Puccini, «Miss Saigon» raconte les derniers jours pendant lesquels les américains ont occupé le Vietnam en 1975 à travers l’histoire de la jeune Kim. Cette dernière fraîchement recrutée au Dreamland (qui est tout sauf un lieu de rêve contrairement à ce que pourrait laisser supposer son nom) va faire la rencontre de Chris Scott un GI au moment où il doit quitter le Vietnam. Ils vont tomber éperdument amoureux et de leur unique nuit d’amour naitra un enfant qui constituera un véritable passeport pour l’ingénieur (le patron du Dreamland) qui ne rêve que d’une chose : partir aux Etat-Unis pour vivre son rêve Américain.
C’est cette œuvre particulièrement difficile tant sur le plan musical que de l’interprétation que ces jeunes artistes nous présentent encore jusqu’à ce jeudi 17 juin.
Et comme visiblement rien ne fait peur à Alexandre Faitrouni qui les met en scène (assisté de Gaelle Brisse et Laurie Gautrey) avec toute l’imagination et le savoir faire qu’on lui connait, il s’agit même d’une adaptation en français écrite «main dans la main» avec l’auteur Alain Boublil.
Lors de la représentation à laquelle nous avons assisté la jeune Kim était jouée dans un premier temps par Iona Cartier puis par Clara Jacinto.
Cela peut paraître surprenant de changer d’interprète en cours de route mais l’une apporte la candeur et la fragilité du personnage au départ tandis que l’autre montre plus de détermination et de force suivant l’évolution du rôle et c’est très bien comme cela.
Maxime Ferrari était particulièrement juste, sincère et investi dans le personnage de Chris qui se voit obligé de retourner dans son pays sans pouvoir emmener Kim avec lui.
Une fois rentré, essayant en vain d’oublier l’épisode vietnamien, il construira sa vie avec Ellen.
C’est Enola Amblard qui se glissait dans la peau de cette épouse particulièrement douce et compréhensive.
Ce que nous n’avons pas encore dit c’est que la jeune Kim, avant d’arriver au Dreamland et d’y rencontrer Chris, avait été promise par ses parents à Thuy. Ce dernier une fois qu’il l’a retrouvée tente par tous les moyens de la récupérer. C’est Simon Barat qui jouait le rôle de cet homme se sentant trahi voire humilié.
Chris a pour ami John qui va lui offrir Kim pour leur dernière nuit au Vietnam avant de le pousser à quitter Saigon. John est un agent de la Bui-Doi foundation et à ce titre il délivre un magnifique plaidoyé (pour les enfants nés des unions entre les GI et les femmes aux Vietnam) lors du solo «Bui Doi» brillamment interprété par Théo Apetogbor.
Enfin revenons au personnage de l’Ingénieur (qui dirige donc le Dreamland) pour préciser que Geoffrey Parkinson en dégageait toute l’ambiguïté, la mesquinerie et paradoxalement une certaine naïveté nécessaire à ce rôle dans lequel il excelle notamment lors du fameux numéro «The American Dream » que tous ceux qui connaissent «Miss Saigon» attendent impatiemment.
Ce spectacle est particulièrement long.
Il y a d’impressionnantes chorégraphies (signées Clara Belenus, Julien Durand et Costel Surbeck).
Les airs sont particulièrement difficiles (le coaching vocal a été assuré par Sandrine Seubille, Emmanuel Dahl et Dominique Trottein) et ces rôles demandent une énorme force d’interprétation (cet aspect a été pris en charge par Carole Deffit).
Mais comme si tout cela ne suffisait pas nos jeunes artistes avaient en plus la contrainte du masque pour respecter les règles sanitaires. Nous ne pouvons donc que saluer la grande qualité de ce spectacle qui n’est censé n’être qu’un «travail pédagogique», une «version expérimentale». En tout cas c’était vraiment une expérience à vivre !!!
Crédit Photos : Maïna Salmon
Les misérables cours Florent comédie musicale 3ème année
On ne présente plus cette œuvre adaptée du roman de Victor Hugo publié en 1862, célèbre dans le monde entier et adaptée à de multiples reprises notamment au cinéma et évidemment en musical par Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil.
Ce dernier n'a pas hésité, malgré son grand âge, à faire le déplacement pour assister à un filage avant de donner son autorisation.
Il y a deux ans, les élèves de la section Comédie Musicale du Cours Florent s’y étaient déjà « frottés » avec une version très surprenante puisque sans décor, sans costume mais surtout sans musique dans le cadre de la restitution d’un atelier d’interprétation.
Cette année, les élèves de troisième année ont opté pour le parti pris inverse.
ils présentent actuellement (depuis le 1er juin et jusqu’au vendredi 18) une version beaucoup plus «réaliste» sonorisée, costumée et avec des praticables qui permettent en un claquement de doigts d’aller de l’usine à la taverne en passant par la chambre de Fantine ou encore par le Tribunal.
C’est une vrai réussite d’une part grâce aux choix qui ont été faits par Alexandre Faitrouni (assisté de Gaëlle Brissée et Lorie Gautrey) pour la mise en scène et d’autre part par le talent et la passion de ses jeunes artistes qui ont été coachés par Sandrine Seubille, Dominique Trottein et Emmanuel Dahl assisté de Blondelle ainsi que de Carole Deffit.
La principale surprise de cette version c’est que quelques tableaux sont chorégraphiées (par Clara Belenus, Costel Surbeck et Julien Durand).
Pour revenir aux interprètes il faut savoir que, pour certains rôles, trois cast ont du être constitués puisqu’ils jouent au même moment « Miss Saigon » (que nous avons découvert samedi et dont nous ne manquerons pas de vous parler).
Lors de notre venue ce lundi 7 juin, la distribution était la suivante :
- Zoé Bauger dans le rôle de Cosette (sa voix juvénile passe particulièrement bien au début quand elle est encore enfant pour « Une Poupée Dans la Vitrine »),
- Marie Bird dans la peau du petit Gavroche effronté et courageux,
- Ivar Malaval pour un Enjolras engagé et poignant,
- Djena Perussel touchante de désespoir dans le rôle de Fantine
- Pierre Bouty et Clarisse Laplace avec toute la lâcheté et la mesquinerie nécessaire au couple Thénardier,
- Juliette Galland dans le rôle de leur fille Éponine éperdument amoureuse d’un Marius aussi déchiré que romantique et incarné par Pierre-Arthur Lemoine
- Charles Huet pour un Javert étonnant par sa carrure et sa puissance aussi bien physique que vocale alors que dans l’image collective ce personnage est plutôt fin, perfide (un peu « renard »), il est spectaculaire avec toute la complexité de ce rôle,
- Loïc Suberville incroyable Valjean rempli de puissance et de déchirure.
Ces deux derniers se livrent à un véritable combat de titan tant dans l’interprétation que dans la puissance vocale.
Certes c’est une œuvre qui de toute façon ne peut pas laisser indifférent surtout dans la période que nous traversons mais on ne ressort pas indemne de la proposition du Cours Florent.
C’est donc bien plus qu’un spectacle d’école (au sens noble du terme) auquel nous avons assisté.
Ces jeunes artistes sont déjà sacrément bien armés et il y a fort à parier que nous entendrons très rapidement parler d’eux.
Crédit photos : Maïna Salmon
Crédit vidéo ; Broadway à Paris
42 ème Rue au Carreau du Temple
42E RUE EN CONCERT ET EN PUBLIC
Dimanche 23 mai nous avons enfin repris le chemin du Carreau du temple pour assister à l’enregistrement de l’émission 42ème Rue animée par Laurent Vallière et diffusé sur France Musique.
Pour ce grand retour, comme on dit «jamais deux sans trois», étaient mis en lumière ces trois spectacles très différents : « Et Dieu créa le Swing », « L’homme de la Mancha » et « Le Malade Imaginaire en la majeur ».
« Et Dieu créa le Swing » est interprété par le trio composé de Annabelle Sodi-Thibault, Ita Graffin, Morgane Touzalin-Macabiau (les Swings Cockt’Elles). Elles sont accompagnées au piano par Jonathan Soucasse et mises en scène par Alain Sachs.
Ce dernier a notamment mis en scène «Madame sans Gêne» avec Clémentine Célarié, «La Femme du Boulanger» avec Michel Galabru, «Je m’voyais déjà» (comédie musicale de Laurent Ruquier sur les chansons de Charles Aznavour) ou encore Le Bourgeois Gentilhomme avec Jean-Marie Bigard.
Ici, il nous raconte l’histoire de la femme (et de l’homme) depuis la préhistoire avec un répertoire aussi large que cette période, allant de «L’envie d’aimer» des Dix commandements à «Le zizi» de Pierre Perret en passant par «Femmes je vous aime» de Julien Clerc ou encore «Lady Marmelade», «I’m so exited» etc...
C’est plein de charme et d’humour, ça pétille.
« L’homme de la Mancha » est un spectacle autour de «Don Quichotte», le héros légendaire du roman de Cervantes.
L’histoire se passe en prison alors que Cervantès attend son audience.
Cet enfermement peut faire écho et trouver une résonnance particulière au sortir de ces mois de confinements.
"Musical et Cie" a eu la chance d'assister à la première samedi 29 mai et il est clair que c’est une véritable «ode à l’imagination et au lyrisme».
La mise en scène est très contemporaine, sobre, avec peu de décors.
Dans l'emission 42e rue, le comédien et chanteur flamand Filip Jordens nous a interprété «La quête» rendue célèbre par Jacques Brel en 1968 et nous a rappelé que «L’homme qui rêve gagne toujours».
Enfin, « Le Malade Imaginaire en la majeur » revient à la Comédie Bastille dès le 12 juin les samedis à 16h.
Il s’agit de l’adaptation en théâtre musicale de cette célèbre pièce de Molière. A son époque cette œuvre comportait des moments de «comédie ballet» qui ne sont plus joués aujourd’hui mais cela montre bien à quel point, même dans les dialogues, cette écriture est musicale.
C’est ce qui a donné à Raphaël Callandreau l’idée et l’envie d’en faire cette version musicale dans laquelle il joue tous les prétendants.
Il est entouré de Cécile Dumoutier, Rosy Pollastro, Arnaud Schmitt et avec Simon Froget-Legendre au piano, ils nous ont offert quelques extraits de cet ouvrage universel, indémodable et farfelu.
Comme à chaque fois, l’heure consacrée à cette émission est passée très vite.
Nous en sommes ressortis ravis de ces découvertes et heureux de constater que le spectacle reste bien vivant.
Ces vibrations, ces sensations uniques et éphémères car on ne peut pas les voir en replay (donc on les apprécies sans doute bien davantage), les émotions, le partage c’est dans les salles que ça se passe !!!
L’homme de La Mancha au Théâtre du Châtelet
Après des mois d’attente, le Théâtre du Châtelet réouvre ses portes pour vous permettre de rêver à un impossible rêve avec « L’homme de La Mancha » et ce pour 4 REPRÉSENTATIONS EXCEPTIONNELLES !
LES 29, 30 MAI, 5 ET 6 JUIN 2021 À 17H00
Apportée auprès du public francophone par Jacques Brel en 1968, cette comédie musicale américaine est un hymne à la liberté. À la poursuite de ses rêves, tandis qu’il attend son procès lors de l’Inquisition, Cervantès s’illumine et incarne son héros. La mise en scène contemporaine où se croisent hip hop et tradition rend hommage au Grand Jacques.
AVEC
Junior Akwety, Nadine Baboy, François Beukelaers, Gwendoline Blondeel, Pierre Derhet, Bertrand Duby , Raphaële Green, Christophe Herrada, Chaib Idrissi, Filip Jordens, Edu Lombardo, Ana Naqe, Enrique Kike Noviello, Emma Posman
La chanson “The Impossible Dream / Rêver un impossible rêve” est devenue, dès sa création en 1965, un standard international repris par Frank Sinatra, Elvis Presley, Diana Ross ou Ken Boothe. Son adaptation par Jacques Brel en 1968 en fera un succès francophone interprété par Julien Clerc, Johnny Hallyday, Maurane, Jean Piat ou encore José van Dam.
Jacques Brel aimait tant la comédie musicale de Dale Wasserman, Mitch Leigh et Joe Darion qu’il obtint les droits pour traduire, adapter et interpréter en français ce spectacle autour de Don Quichotte, le héros légendaire de Cervantes, personnage auquel il s’identifiait très fort. 50 ans plus tard la production de Michael De Cock et Junior Mthombeni est une ode à Brel et à Bruxelles, à l’imagination, à la poésie et aux impossibles rêves dont cette époque a tant besoin.
Synopsis:
En cellule, Cervantès attend son audience devant l’Inquisition. Il présente aux prisonniers sa défense, à la façon une pièce de théâtre, dans un simulacre de procès. Il y incarne Alhonso Quiana, un homme qui a mis de côté sa propre réalité pour devenir Don Quichotte de la Mancha. Aidé par son écuyer Sancho Panza, il tente d’éviter son ennemi mortel, l’Enchanteur. Déterminé à défendre tout ce qui est bon et juste à un moment où les chances sont contre lui, Quichotte s’arme d’un courage sans limite et nous sommes tous obligés de suivre son étoile inaccessible. Rejoignez Don Quichotte alors qu’il poursuit son rêve impossible, celui de poursuivre la belle princesse Dulcinée – et quelques moulins à vent.
Production
Création originale le 22 Novembre 1965 par Albert Marre au Anta Washington Square Theatre de New York.
Création le 4 octobre 1968 à La Monnaie de Bruxelles.
Exit au Théâtre de la Huchette
Voici l’affiche d’Exit la nouvelle comédie musicale de Stephane Laporte et Gaetan Borg, mise en scène par Patrick Alluin.
A découvrir à partir du 5 juin au Théâtre de la Huchette avec Marina Pangos, Harold Savary et Simon Heulle.
Plus d’infos à venir, mais vous pouvez d’ores et déjà réserver : www.theatre-huchette.com
Les rencontres du petit chaperon rouge au théâtre Clavel
LES RENCONTRES DU PETIT CHAPERON ROUGE
Les vacances scolaires de la Toussaint arrivent et vous ne savez pas comment occuper vos p’tits loups ? « Musical & Cie » a LA solution !!!
Rendez-vous au Théâtre Clavel (à 14h30 les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi ou à 15h le samedi) pour suivre «Les rencontres du petit Chaperon rouge».
Ensuite, prenez une pincée de «Boucle d’or», un soupçon de «Blanche Neige», une cuillérée de «La belle au bois dormant».
Ajoutez une dose de Chat Botté et de Petit Poucet. Secouez le mélange avec des musiques originales, des chansons entrainantes, beaucoup d’humour et vous obtiendrez une comédie musicale jeune publique (ou «un détournement musical de contes») dans laquelle les parents ne s’ennuient pas une seconde.
C’est très dynamique, tout le monde rit de bon chœur et par les temps qui courent ça fait un bien fou !!!
En scène, Charlotte Jouanneteau et Gilles Sallé incarnent chacun plusieurs personnages avec une indéniable fluidité et beaucoup d’aisance.
Du loup à Charmant en passant par le Chaperon ou le petit cochon ils nous emportent avec eux dans leur course folle. Qui arrivera en premier?
Le loup arrivera t’il a manger le petit chaperon rouge ?
Pour le savoir, vous savez maintenant où et quand y aller !
Si tout cela ne suffisait pas à vous convaincre, sachez que Gilles Sallé (qui en plus de jouer a écrit les paroles et composé les musiques) et Marie Courtel à qui on doit le livret étaient jusqu’à très récemment Professeurs des Ecoles.
Le spectacle est donc particulièrement bien adapté que ce soit en terme de rythme, de contenu ou de vocabulaire et il a d’ailleurs déjà conquis de nombreux établissements scolaires.
Au final, le loup et le petit chaperon rouge apprennent chacun de l’autre.
Cette production offre donc un «parcours initiatique» qui nous rappelle que ce n’est pas forcément le but qui importe mais le voyage.
Et si jamais vous partez pendant les vacances, vous pourrez toujours vous rattrapper après parce que le spectacle continue les mercredi et samedi jusqu'à la fin du mois de novembre.
reservation ➡️ https://www.billetreduc.com/266884/evt.htm
Crédit photos : Maïna Salmon
LEGRAND ECRAN CONCERT SYMPHONIQUE
LES FOLIES ECLATEES
Cette fin de semaine était placée sous le signe de Michel Legrand pour Musical & Cie.
Lors du Festival « Folies d’O » 2020 à Montpellier (festival d’opérettes, d’opéras comique et de comédies musicales qui se déroule normalement chaque été mais décalé pour les raisons que nous connaissons tous), deux spectacles lui étaient dédiés : « Les folies éclatées de Michel Legrand».
Tout d’abord, samedi, l’Opéra Berlioz présentait « Legrand Ecran »
Pour l’occasion l’orchestre symphonique d’Avignon Provence (dirigé par Jérôme Pillement qui a travaillé avec Michel Legrand lors de sa dernière création : « Dreyfus» jouée à l’opéra de Nice ) s’unissait avec le «Quintet Michel Legrand» pour interpréter les principaux morceaux ayant permis à Michel Legrand de se faire aussi connaître dans le monde du jazz et de faire sa réputation aux Etats-Unis mais aussi de nombreux titres issus des chefs d’œuvres qu’il nous a laissé avec son éternel complice Jacques Demy comme « Peau d’âne» ou « Les Demoiselles de Rochefort »
Ce Quintet était composé d’Hervé Sellin au piano, Claude Egea à la trompette, Denis Leloup au trombone, François Laizeau à la batterie et Pierre Boussaguet à la contrebasse, qui ont longtemps travaillé avec le Maestro.
Ensemble ils accompagnaient huit danseurs du Ballet de l’Opéra Grand Avignon mais également trois solistes bien connus du monde la comédie musicale : Jasmine Roy, Marie Oppert et Vincent Heden.
C’est à Avignon que ce prestigieux spectacle, sur fond d’images extraites des films cultes, a terminé le week-end. En effet il était accueilli aujourd’hui dimanche, à l’Opéra "Confluence" d’Avignon.
A l’image du compositeur, les musiques de Michel Legrand étaient donc un peu partout et sous différentes formes à la fois en ce weekend ensoleillé.
Direction musicale – Jérôme Pillement
Pianiste et arrangeur – Patrice Peyrieras
Avec l’ Orchestre régional Avignon Provence
Chorégraphe – Patrice Barthes
Assistante Chorégraphe – Audrey Anselmi
Solistes
Marie Oppert
Vincent Heden
Trompettiste – Nicolas Gardel
Trombonne – Denis Leloup
Batterie -François Laizeau
Contrebasse – Pierre Boussaguet
PRODUCTION
Nouvelle production Folies Lyriques
Crédit Photos: Maïna Salmon
Demain commence içi au Théâtre Dejazet
DEMAIN COMMENCE ICI
Le lundi 14 septembre, nous avions rendez-vous au Théâtre Déjazet pour assister à une «version de travail allégée», un avant goût et en quelque sorte pour voir les coulisses d’une aventure «folle et ambitieuse» qui se présente comme «la plus petite des grosses prods de cette rentrée».
L’histoire s’articule autour du personnage de Pénélope interprétée par Marine André (formée notamment à la Royal Academy of Music à Londres elle s’est illustrée dans des opérettes et des comédies musicales mais elle est aussi l’auteure de «la fée Sidonie»).
Il s’agit d’une trentenaire dont la vie ne consiste qu’à travailler, rendre visite à sa grand-mère, voir sa mère et ses copines : Morgane et Éléonore (alias Léo).
Le rôle de Mémé sera joué en alternance par Marina Florence («Une femme d’honneur», «plus belle la vie») et Marie Ruggeri («La révolution française», «Les Misérables»).
Agée de 84 ans elle refuse dans un premier temps d’aller en maison de retraite.
Elle finira par se laisser convaincre grâce à une publicité aux allures de grande messe donnant lieu à un des numéros qui nous a été présenté lors du showcase de lundi.
Dans le tableau en question on remarque surtout Eva Gentili («La boule rouge», «La petite fille aux allumettes» ) qui se glisse dans le rôle de Morgane «avocate engagée, célibataire assumée» amie de Pénélope.
C’est Roxanne Michelet (professeur d’improvisation à L'AICOM ) qui incarne l’autre copine de Pénélope : Eléonore, la journaliste plutôt «fleur bleue».
Quand à la mère de Pénélope, Louise, elle a maintenant la soixantaine et vient de publier un un roman qui cartonne.
C’est Lison Pinet (connue notamment pour le rôle d’Isabelle Alliot dans «Plus belle la vie») qui donne vie à ce personnage.
Mais revenons à Mémé !
Avant de fuir la résidence senior durant la dernière scène de l’acte 1 (que nous avons aussi vue en avant-première), elle a eu le temps de se faire quelques amis : Blanche (un personnage drôle et attendrissant atteinte de la maladie d’Alzheimer interprété par Annie Vogel), Suzanne (qui a perdu l’ouïe ce qui ne manquera pas de donner lieu à de drôles de situations, sous les trais d’Eléonore Baron), Simone (comédienne déchue préférant les jeunots jouée par Sonia Morgavi, Directrice de la section chant de l’AICOM et prochainement à l’affiche dans «Qui a peur de Marie Curie» puis «Phi-Phi») et Marcel.
Ce dernier est LE rôle masculin confié à Gino Totaro (qui a notamment partagé l’affiche avec Marthe Mercadier, Olivier Lejeune et Jean-Pierre Castaldi dans «Vacances de rêve»).
Il s’agit d’un homme de 70 ans qui a rejoint la maison de retraite parce que, convaincu qu’il n’y a rien «de mieux qu’un petit coup de vieux», il y voit l’occasion de faire de nouvelles conquêtes notamment celle de Simone. Y parviendra t’il ?
Quoi qu’il en soit, vous l’aurez compris, c’est un projet intergénérationnel et résolument féminin que mènent Emilie Coutemanche (livret, paroles, mélodie et mise en scène) et Vincent Pépin (arrangements, composition et direction musicale).
Entre les équipes techniques, la production et les artistes ce sont 60 personnes qui travaillent sur ce spectacle dans le but de «créer du lien, de faire du beau et de redonner espoir».
Rendez-vous donc au théâtre Déjazet à partir du 15 octobre du mardi au samedi à 20h.
Et ce n’est que le début puisqu’ils annoncent déjà qu’il s’agit du premier opus d’une trilogie !
Réservation = https://www.billetreduc.com/265449/evt.htm