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Les misérables cours Florent comédie musicale 3ème année

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On ne présente plus cette œuvre adaptée du roman de Victor Hugo publié en 1862, célèbre dans le monde entier et adaptée à de multiples reprises notamment au cinéma et évidemment en musical par Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil.
Ce dernier n'a pas hésité, malgré son grand âge, à faire le déplacement pour assister à un filage avant de donner son autorisation. 

 

Il y a deux ans, les élèves de la section Comédie Musicale du Cours Florent s’y étaient déjà « frottés » avec une version très surprenante puisque sans décor, sans costume mais surtout sans musique dans le cadre de la restitution d’un atelier d’interprétation.

 

Cette année, les élèves de troisième année ont opté pour le parti pris inverse.

ils présentent actuellement (depuis le 1er juin et jusqu’au vendredi 18) une version beaucoup plus  «réaliste» sonorisée, costumée et avec des praticables qui permettent en un claquement de doigts d’aller de l’usine à la taverne en passant par la chambre de Fantine ou encore par le Tribunal.
C’est une vrai réussite d’une part grâce aux choix qui ont été faits par Alexandre Faitrouni (assisté de Gaëlle Brissée et Lorie Gautrey) pour la mise en scène et d’autre part par le talent et la passion de ses jeunes artistes qui ont été coachés par Sandrine Seubille, Dominique Trottein et Emmanuel Dahl assisté de Blondelle ainsi que de Carole Deffit.
La principale surprise de cette version c’est que quelques tableaux sont chorégraphiées (par Clara Belenus, Costel Surbeck et Julien Durand).

 

Pour revenir aux interprètes il faut savoir que, pour certains rôles, trois cast ont du être constitués puisqu’ils jouent au même moment « Miss Saigon » (que nous avons découvert samedi et dont nous ne manquerons pas de vous parler).
Lors de notre venue ce lundi 7 juin, la distribution était la suivante :


  • Zoé Bauger dans le rôle de Cosette (sa voix juvénile passe particulièrement bien au début quand elle est encore enfant pour « Une Poupée Dans la Vitrine »),
  • Marie Bird dans la peau du petit Gavroche effronté et courageux, 
  • Ivar Malaval pour un Enjolras engagé et poignant,
  • Djena Perussel touchante de désespoir dans le rôle de Fantine
  • Pierre Bouty et Clarisse Laplace avec toute la lâcheté et la mesquinerie nécessaire au couple Thénardier,
  • Juliette Galland dans le rôle de leur fille Éponine éperdument amoureuse d’un Marius aussi déchiré que romantique et incarné par Pierre-Arthur Lemoine
  • Charles Huet pour un Javert étonnant par sa carrure et sa puissance aussi bien physique que vocale alors que dans l’image collective ce personnage est plutôt fin, perfide (un peu « renard »), il est spectaculaire avec toute la complexité de ce rôle,
  • Loïc Suberville incroyable Valjean rempli de puissance et de déchirure.

 

Ces deux derniers se livrent à un véritable combat de titan tant dans l’interprétation que dans la puissance vocale.

 

Certes c’est une œuvre qui de toute façon ne peut pas laisser indifférent surtout dans la période que nous traversons mais on ne ressort pas indemne de la proposition du Cours Florent.

 

C’est donc bien plus qu’un spectacle d’école (au sens noble du terme) auquel nous avons assisté.

Ces jeunes artistes sont déjà sacrément bien armés et il y a fort à parier que nous entendrons très rapidement parler d’eux.

 




Crédit photos : Maïna Salmon
Crédit vidéo ; Broadway à Paris



13/06/2021

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