Demain commence içi au Théâtre Dejazet
DEMAIN COMMENCE ICI
Le lundi 14 septembre, nous avions rendez-vous au Théâtre Déjazet pour assister à une «version de travail allégée», un avant goût et en quelque sorte pour voir les coulisses d’une aventure «folle et ambitieuse» qui se présente comme «la plus petite des grosses prods de cette rentrée».
L’histoire s’articule autour du personnage de Pénélope interprétée par Marine André (formée notamment à la Royal Academy of Music à Londres elle s’est illustrée dans des opérettes et des comédies musicales mais elle est aussi l’auteure de «la fée Sidonie»).
Il s’agit d’une trentenaire dont la vie ne consiste qu’à travailler, rendre visite à sa grand-mère, voir sa mère et ses copines : Morgane et Éléonore (alias Léo).
Le rôle de Mémé sera joué en alternance par Marina Florence («Une femme d’honneur», «plus belle la vie») et Marie Ruggeri («La révolution française», «Les Misérables»).
Agée de 84 ans elle refuse dans un premier temps d’aller en maison de retraite.
Elle finira par se laisser convaincre grâce à une publicité aux allures de grande messe donnant lieu à un des numéros qui nous a été présenté lors du showcase de lundi.
Dans le tableau en question on remarque surtout Eva Gentili («La boule rouge», «La petite fille aux allumettes» ) qui se glisse dans le rôle de Morgane «avocate engagée, célibataire assumée» amie de Pénélope.
C’est Roxanne Michelet (professeur d’improvisation à L'AICOM ) qui incarne l’autre copine de Pénélope : Eléonore, la journaliste plutôt «fleur bleue».
Quand à la mère de Pénélope, Louise, elle a maintenant la soixantaine et vient de publier un un roman qui cartonne.
C’est Lison Pinet (connue notamment pour le rôle d’Isabelle Alliot dans «Plus belle la vie») qui donne vie à ce personnage.
Mais revenons à Mémé !
Avant de fuir la résidence senior durant la dernière scène de l’acte 1 (que nous avons aussi vue en avant-première), elle a eu le temps de se faire quelques amis : Blanche (un personnage drôle et attendrissant atteinte de la maladie d’Alzheimer interprété par Annie Vogel), Suzanne (qui a perdu l’ouïe ce qui ne manquera pas de donner lieu à de drôles de situations, sous les trais d’Eléonore Baron), Simone (comédienne déchue préférant les jeunots jouée par Sonia Morgavi, Directrice de la section chant de l’AICOM et prochainement à l’affiche dans «Qui a peur de Marie Curie» puis «Phi-Phi») et Marcel.
Ce dernier est LE rôle masculin confié à Gino Totaro (qui a notamment partagé l’affiche avec Marthe Mercadier, Olivier Lejeune et Jean-Pierre Castaldi dans «Vacances de rêve»).
Il s’agit d’un homme de 70 ans qui a rejoint la maison de retraite parce que, convaincu qu’il n’y a rien «de mieux qu’un petit coup de vieux», il y voit l’occasion de faire de nouvelles conquêtes notamment celle de Simone. Y parviendra t’il ?
Quoi qu’il en soit, vous l’aurez compris, c’est un projet intergénérationnel et résolument féminin que mènent Emilie Coutemanche (livret, paroles, mélodie et mise en scène) et Vincent Pépin (arrangements, composition et direction musicale).
Entre les équipes techniques, la production et les artistes ce sont 60 personnes qui travaillent sur ce spectacle dans le but de «créer du lien, de faire du beau et de redonner espoir».
Rendez-vous donc au théâtre Déjazet à partir du 15 octobre du mardi au samedi à 20h.
Et ce n’est que le début puisqu’ils annoncent déjà qu’il s’agit du premier opus d’une trilogie !
Réservation = https://www.billetreduc.com/265449/evt.htm
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