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Le cirque de Paname - Le monde de Jaleya

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Parfois on peut se passer des mots ou bien du texte (voire même de l’histoire...).
Dans ce cas (ou lorsque ces éléments ne suffisent pas ou plus), le langage du corps, la danse, les acrobaties, le jeu, la musique ou encore les lumières, les projections prennent la relève.
C’est précisément ce qui se produit dans « Le monde Jaleya ».

En juin dernier, nous avions eu la chance d’assister à la soirée de lancement de cet ambitieux projet tout à fait inédit et immersif.
Nous vous l’avions présenté à l’époque et il s’annonçait déjà comme titanesque.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il remplit largement ses promesses.

Nous avons donc suivi Oliver (et tout est vraiment fait pour que le spectateur ait le sentiment de l’accompagner), interprété par Alexandre Faitrouni (« La belle et la bête », « Hansel et Gretel », « Love Circus », « 31 » et en ce moment sur la scène de l'Opéra du Rhin dans "Un violon sur le toit"), dans la découverte de cet univers coloré, mystérieux, empli de poésie et de magie.

Dame nature y est représentée sous toutes ses formes : le feu, l’air, l’eau et la terre avec un arbre comme fil conducteur.
Autour de ce dernier, les tableaux se succèdent avec une impressionnante fluidité.
Les techniciens plateau se glissent en toute discrétion parmi les surprenantes créatures.

Mais ne cherchez pas de vrais animaux ici. Il n’y en a pas et c’est très bien comme ça !
De nombreuses disciplines trouvent leur place.

A la danse succèdent des numéros de cirque contemporain.
Mais il y a aussi une dimension théâtrale et la musique est omniprésente (les musiciens sont en live, en fond de scène).
Le chant s’invite également avec Tatiana Matre (« Footloose », « 1789 les amants de la bastille », « Mistinguett », « Le voyage extraordinaire de Jules Verne », « Peppa Pig », « Emilie Jolie ») et Ayvin (un auteur-compositeur aux influences pop).

A l’image de cette contorsionniste suspendue dans une sphère, on offre aux spectateurs une parenthèse enchantée dans une bulle de rêverie. 

Mais attention, le show est très loin d’être soporifique !
Les chorégraphies, millimétrées, sont très dynamiques parfois même « tribales » et impressionnantes. Les musiques sont tour à tour envoûtantes puis entraînantes et nous aurions du mal à croire que vous n’aurez pas envie de danser, vous aussi, par moment.

En attendant, nous vous laissons admirer les magnifiques costumes, maquillages et éclairages qui habillent cette création à la dimension exceptionnelle dans notre galerie de photos.

Ici aussi les mots trouvent leurs limites car plus qu’un spectacle, «le monde de Jaleya» est une expérience à vivre.
Vous avez donc jusqu’au 23 février 2020 pour vous rendre à l’Hippodrome Paris Longchamp et pénétrer dans ce monde pour le moins étrange, féerique et tout à fait unique.

 

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Auteur et metteur en scène : Ludovic Marcato
Musiques : Anthony Giordano et John Dada
Chanteurs interprètes : Tatiana Matre et Ayvin
Conception sonore : Arnaud Bayssat et Greg Carlet
Chorégraphies : Julia Spiesser et Nicolas Huchard
Conception des numéros acrobatiques : Yoann Benhamou et Julien Seijo
Assistant mise en scène et chorégraphie : Skorpion
Conception Lumière : Romain Labat
Conception Video Mapping : Albin Rosa et Thomas Besson
Designer costumes : Pepe Muñoz
Coiffures et perruques : Audrey Borca et Raphaël Perrier
Make-up designer : Julie Hugues




08/12/2019

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